A l’éditeur : En elle article d’opinion sur les gloires du voyagel’écrivain Lisa Niver déplore la perte de bagages, les vols manqués et LAX. Elle oublie de mentionner le coût environnemental des voyages aériens de loisirs.
Elle note le frisson de nager avec des méduses, de voir une statue géante de Bouddha et les joies des simples interactions humaines internationales et interculturelles. Même si la communication interculturelle est une idée positive, elle ne dépend pas de vols internationaux répétés.
Notre fragile planète est tellement compromise par le chaos climatique d’origine humaine que nous ne pouvons plus nous permettre de parcourir le monde en avion sans subir de conséquences désastreuses supplémentaires.
Envie de communier avec d’autres cultures autour d’un repas à Los Angeles ? Découvrez les restaurants de Little Bangladesh ou de Koreatown. Un peu de musique internationale peut-être ? Essayez le festival ukrainien ou le Mariachi Plaza. LittleArmenia, Thai Town, Pico-Robertson et Little Tokyo ne sont que quelques-uns des quartiers riches en culture à proximité.
Le type de transport aérien suggéré par Niver est énergivore et dépendant des combustibles fossiles, et constitue la fantaisie d’une classe privilégiée. Ce n’est tout simplement pas durable.
Margaret Baker Davis, Claremont
..
A l’éditeur : Je lisais l’article de Niver vantant les vertus de son style de vie de globe-trotteuse avec une perplexité croissante, mais c’est son avant-dernier paragraphe qui m’a poussé à écrire.
Elle y raconte comment le gouvernement des Palaos exige de ses visiteurs qu’ils s’engagent en faveur de l’environnement. Ne se rend-elle pas compte qu’en volant partout dans le monde, elle commet l’un des actes les plus destructeurs pour l’environnement qu’un individu puisse commettre ?
Gordon Anderson, Hollywood Ouest