Le cabinet israélien approuve l’accord de cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages

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Israël a répondu par une offensive dévastatrice qui a tué plus de 46 000 Palestiniens, selon les autorités sanitaires locales, qui ne font pas de distinction entre civils et militants, mais affirment que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des personnes tuées.

Le conflit a déstabilisé le Moyen-Orient et déclenché des protestations mondiales.

Les combats se sont poursuivis vendredi et le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 88 corps étaient arrivés dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures. Lors de conflits précédents, les deux parties ont intensifié leurs opérations militaires dans les dernières heures précédant le cessez-le-feu afin de projeter leur force.

Un accord en trois phases

Aux termes de l’accord, 33 des otages devraient être libérés sur six semaines en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël. Les 33 sont des femmes, des enfants, des hommes de plus de 50 ans et des malades ou blessés. Le Hamas a accepté de libérer trois femmes otages dès le premier jour de l’accord, quatre autres le septième jour et les 26 autres au cours des cinq semaines suivantes.

Netanyahu a chargé un groupe de travail spécial de se préparer à les recevoir et a déclaré que leurs familles avaient été informées qu’un accord avait été conclu.

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Le ministère israélien de la Justice a publié vendredi une liste de 95 prisonniers palestiniens qui seront libérés dans la première phase de l’accord et a déclaré que leur libération ne commencerait pas avant 16 heures, heure locale, dimanche (1 heure du matin AEDT). Tous sur la liste sont des personnes plus jeunes ou des femmes.

Les forces israéliennes se retireront de nombreuses zones de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens pourront retourner dans ce qui reste de leurs maisons et l’aide humanitaire augmentera.

L’armée israélienne a déclaré qu’à mesure que ses forces se retireraient progressivement, les résidents ne seraient pas autorisés à retourner dans les zones où les troupes sont présentes ou à proximité de la frontière entre Israël et Gaza, et que toute menace contre les forces israéliennes « se heurterait à une réponse énergique ».

Le reste des otages, y compris des soldats de sexe masculin, doivent être libérés au cours d’une deuxième phase – beaucoup plus difficile – qui sera négociée au cours de la première.

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Le Hamas a déclaré qu’il ne libérerait pas les prisonniers restants sans un cessez-le-feu durable et un retrait complet d’Israël, tandis qu’Israël s’est engagé à poursuivre les combats jusqu’à ce qu’il démantèle le groupe et à maintenir un contrôle de sécurité illimité sur le territoire.

Des questions à plus long terme concernant Gaza d’après-guerre demeurent, notamment celle de savoir qui dirigera le territoire ou supervisera la lourde tâche de reconstruction.

Un responsable égyptien a déclaré qu’une délégation israélienne de l’armée et de l’agence de sécurité intérieure israélienne, le Shin Bet, était arrivée vendredi au Caire pour discuter de la réouverture du terminal de Rafah, un lien clé entre la bande de Gaza et l’Égypte. Un responsable israélien a confirmé qu’une délégation se rendait au Caire pour discuter du passage. Tous deux se sont exprimés sous couvert d’anonymat pour discuter des négociations privées.

Objections à l’accord en Israël

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a menacé de quitter le gouvernement si Israël approuvait le cessez-le-feu.

La démission de Ben-Gvir ne ferait pas tomber le gouvernement ni ne ferait dérailler l’accord, mais cette décision déstabiliserait le gouvernement à un moment délicat et pourrait éventuellement conduire à son effondrement si Ben-Gvir était rejoint par d’autres alliés clés de Netanyahu.

PA

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