Le Canada sanctionne les ex-responsables haïtiens, chef de gang au milieu de la violence à la montée

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Après des mois d’inaction, le Canada a imposé des sanctions à trois personnes haïtiennes, y compris d’anciens responsables de la sécurité et un chef de gang, citant leur rôle dans l’alimentation de la violence d’Haïti. Cette décision souligne une préoccupation internationale croissante face à l’influence croissante des gangs, mais ne signale aucune nouvelle action concrète du Canada.

PORT-AU-PRINCE Le Canada a imposé des sanctions à trois individus haïtiens – deux anciens responsables de la sécurité et un puissant chef de gang – marquant la première action d’Ottawa contre les individus haïtiens en mois à mesure que les craintes se développent sur l’influence croissante des gangs en Haïti et au-delà.

Les sanctions ciblent Dimitri Hérard, ancien chef de la sécurité au Palais national; Jeantl Joseph, ancien directeur de l’agence pour les zones protégées; et Jeff «Gwo Lwa» Larose, chef des gangs de Canaan. Cette décision amène le nombre total de personnes haïtiennes sanctionnées par le Canada à 34.

Malgré le annonceLe Canada n’a introduit aucune nouvelle mesure pour lutter contre la violence en spirale d’Haïti, et les sanctions sont critiquées selon lesquelles les réponses internationales – en particulier des alliés occidentaux – ont été largement symboliques. Le timing suggère qu’Ottawa répond aux craintes de la portée mondiale des gangs plutôt que de prendre de nouvelles mesures pour freiner la violence elle-même.

Les premières sanctions en Haïti du Canada en mois

Le bureau des Affaires mondiales Canada a annoncé les sanctions le 21 mars. Les mesures gèlent les actifs canadiens des individus et interdisent aux Canadiens de s’engager dans des transactions avec eux. Les trois sont également interdits d’entrer dans le Canada en vertu de la loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.

«Le Canada reste déterminé à soutenir Haïti et ses habitants. Nous exhortons la communauté internationale à rejoindre le Canada pour tenir des responsables de ceux qui alimentent la violence et l’instabilité en Haïti», a déclaré Mélanie Joly, ministre du Canada des affaires étrangères et du développement international.

Cependant, la dernière fois que le Canada a sanctionné les individus haïtiens, c’était en juin 2024, lors d’une vague antérieure d’action internationale contre les élites haïtiennes accusées de financement de gangs. Depuis lors, le Canada était devenu silencieux sur la question – même comme le contrôle des gangs sur Port-au-Prince a augmenté.

De nombreux observateurs demandent maintenant pourquoi les sanctions renouvelées sont prises et si le Canada et le reste de la communauté internationale soutiendront sa condamnation avec un soutien tangible.

Qui sont les personnes nouvellement sanctionnées?

Dimitri Hérard
Autrefois le chef de la sécurité du palais national d’Haïti, Hérard est accusé de se soucier de la traite des armes et de la corruption. Son nom a fait surface dans le cadre de l’assassinat de l’ancien président Jenel Moïse en 2021. Après avoir été détenu, Hérard s’est échappé de prison le 1er mars 2024, lorsque des gangs ont orchestré un jailbreak massif qui a libéré Près de 4 000 détenus.

Jeantel Joseph
L’ancien chef de l’agence d’Haïti pour les zones protégées (ANAP), Joseph, a été licencié en octobre 2024 après avoir été accusé de collusion avec des groupes armés. Il s’était aligné avec l’ancien sénateur Fugitif Guy Philippe, soutenant un mouvement armé contre le gouvernement haïtien.

Jeff Larose
Leader des gangs de Canaan, LaRose contrôle l’entrée nord de Port-au-Prince, extorquant les voyageurs et effectuant des enlèvements le long de la route nationale 1. Son gang est responsable des attaques mortelles dans L’Arcahaie et les communes au cabaret, où des résidents ont été tués, des maisons brûlées et des communautés entières ont été déplacées.

Sanctions symboliques au milieu de la violence croissante

Le déménagement du Canada intervient à un moment où la violence en Haïti est à son pire depuis des années. Depuis le début de 2025, les gangs ont lancé de nouvelles attaques dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, prenant le contrôle des quartiers Block par bloc. Les principaux groupes criminels comme Kokorat San Ras et Gran Grif ont également suscité la peur dans la région artibonite inférieure, tuant des dizaines de personnes et des maisons et des fermes en feu. Dans le même temps, les forces haïtiennes et internationales restent impuissantes. Les victimes entre les forces du MSS continuent d’augmenter, car Au moins deux policiers kenyans de la Multinational Security Support Mission (MSS) a été tué et d’autres blessés.

Le Canada reste déterminé à soutenir Haïti et son peuple. Nous exhortons la communauté internationale à rejoindre le Canada pour tenir responsable de ceux qui alimentent la violence et l’instabilité en Haïti. »

Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères et du développement international

Les résidents de Kenscoff, Delmas, Carrefour-Feuilles et Canapé Vert ont protesté alors que des hommes armés reprennent leurs communautés, exigeant une intervention du gouvernement. Les forces de police restent dépassées et sous-équipées, tandis que le MSS dirigée par le Kenyan promis depuis longtemps a eu du mal à gagner du terrain, avec moins de la moitié des 2 500 personnes attendues actuellement déployées.

Pendant ce temps, l’influence des gangs continue de s’étendre au-delà des frontières d’Haïti. Les États-Unis ont récemment déposé des accusations contre Johnson «Izo» André, un chef de gang notoire de Village de Deuu, Port-au-Prince, qui a été accusé d’avoir enlevé un citoyen américain en 2023. L’affaire marque l’un des rares cas où les gouvernements étrangers ont poursuivi une action en justice directe contre les membres du gang haïtien. Cependant, Izo reste l’une des figures les plus puissantes contrôlant le territoire en Haïti.

Quelle est la prochaine étape?

Alors que les dernières sanctions du Canada reconnaissent l’aggravation d’aggravation d’Haïti, ils ne font pas grand-chose pour modifier la situation sur le terrain. Les autorités haïtiennes restent en grande partie à elles seules dans la lutte contre les gangs, avec des réponses internationales limitées aux sanctions financières et aux déclarations diplomatiques.

À moins qu’Ottawa ne suit ses paroles avec une action concrète, telle que le financement du MSS, le soutien de l’équipement à la police d’Haïti ou une répression coordonnée contre les personnes affiliées aux gangs au Canada – l’impact de ces sanctions est probablement minime.

Pour l’instant, les Haïtiens continuent de faire face à la violence quotidienne, sans résolution claire en vue.

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