Le désert n’est pas un désert. Le détruire pour l’énergie solaire est une parodie

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A l’éditeur : Le chroniqueur climatique Sammy Roth a fait un travail admirable en expliquant l’énergie solaire, mais d’un point de vue fondamentalement erroné. («Personne n’aime le plan solaire occidental de Biden. Mais c’est ce que nous avons», chronique du 3 octobre)

Il existe deux types d’écologistes : ceux qui vivent, par exemple, dans le Delaware, et ceux qui vivent dans les déserts du Sud-Ouest. Certains membres du premier groupe ont le sentiment que débarrasser le pays des combustibles fossiles vaut la peine de détruire les « friches » du désert.

Ceux d’entre nous, écologistes, qui vivent dans ces terres en friche, sont mécontents de ce point de vue, car la destruction de la nature n’est pas une voie vers la restauration de la diversité biologique. Et de nombreuses autres mesures devraient être prises, parmi lesquelles l’utilisation de chaque parcelle de terrain aménagée comme générateur d’électricité solaire. Les toits (en particulier ceux des méga-entrepôts), les emprises d’autoroute, les structures d’ombrage des parkings – tous ces éléments et d’autres terrains aménagés devraient être utilisés au maximum avant qu’une nouvelle destruction de l’habitat ne se produise.

Les structures sur les toits et les parkings sont particulièrement utiles, car l’électricité produite au point d’utilisation finale est particulièrement efficace. De plus, le fameux ensoleillement du désert n’est que modérément plus propice à la production d’électricité que les zones à faible ensoleillement.

Trouver des moyens de détruire le désert avec modération n’est pas la voie à suivre.

Denys Arcurius, un Indien

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A l’éditeur : Au lieu d’installer des panneaux solaires sur un terrain découvert où nous devrions faire passer des kilomètres de câbles pour les connecter au réseau, que diriez-vous de les monter au-dessus des autoroutes du pays ?

Là, ils n’occuperaient pas de terres vierges et protégeraient les véhicules du soleil. Il existerait déjà des infrastructures pour y accéder, et les capots créés par les panneaux pourraient capter la pollution des véhicules et améliorer la qualité de l’air.

Don Martens, Pomona

À suivre