DUBAÏ (Reuters) – MANTRA, une plateforme blockchain axée sur les actifs du monde réel (RWA), a signé un accord avec le développeur de Dubaï DAMAC Group pour symboliser des actifs au Moyen-Orient d’une valeur d’au moins 1 milliard de dollars, ont annoncé jeudi les deux sociétés.
La tokenisation des actifs permet de convertir les droits ou la propriété des actifs, y compris les RWA, en jetons numériques sur une blockchain, qui peuvent ensuite être détenus et échangés en ligne.
DAMAC, l’un des plus grands promoteurs de Dubaï, dont les actifs comprennent des propriétés immobilières et des centres de données, a investi dans des centres de données à travers le monde.
Mardi, son président Hussain Sajwani et le président américain élu Donald Trump ont annoncé qu’ils investiraient 20 milliards de dollars dans les centres de données aux États-Unis dans les années à venir.
“DAMAC explore constamment de nouvelles technologies pour améliorer notre offre de produits. Le partenariat avec MANTRA est une extension naturelle de notre engagement en faveur de l’innovation et des solutions avant-gardistes”, a déclaré Amira Sajwani, directrice générale des ventes et du développement du développeur, dans un communiqué.
Ses actifs au Moyen-Orient seront disponibles en début d’année sur la chaîne MANTRA, ont indiqué les deux sociétés.
L’année dernière, MANTRA a convenu avec le promoteur MAG Property Development de symboliser des actifs immobiliers d’une valeur globale de 500 millions de dollars, à commencer par un projet résidentiel à Dubaï, le centre touristique et commercial du Golfe.
Les Émirats arabes unis et la ville visent à devenir un centre mondial pour les actifs numériques, y compris l’industrie de la cryptographie, et s’efforcent d’attirer certaines des plus grandes entreprises du secteur et de développer une réglementation des actifs virtuels.
En 2017, le Département foncier de Dubaï a lancé sa plateforme blockchain utilisant une base de données pour enregistrer les contrats immobiliers, y compris les baux et les enregistrements, et les relier aux comptes de services publics et de télécommunications.
(Reportage de Federico Maccioni, édité par Barbara Lewis)