Les États-Unis envoient davantage de forces au Moyen-Orient pour « défendre Israël »

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Cette photo fournie par l’US Navy montre le porte-avions USS Abraham Lincoln, à gauche, en 2019.

Zachary Pearson | Document de la marine américaine | Getty Images

Les États-Unis envoient davantage de troupes et de matériel militaire au Moyen-Orient alors qu’ils cherchent à augmenter les ressources disponibles pour « défendre Israël », a déclaré le Pentagone dans un communiqué.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin « a réitéré l’engagement des États-Unis à prendre toutes les mesures possibles pour défendre Israël et a noté le renforcement de la posture et des capacités des forces militaires américaines dans tout le Moyen-Orient à la lumière de l’escalade des tensions régionales », a déclaré le communiqué publié dimanche par le porte-parole du Pentagone, le major-général Pat Ryder.

Cela comprend l’envoi d’un sous-marin lanceur de missiles guidés dans la région, ainsi que l’accélération du transit d’un groupe aéronaval équipé d’avions de combat F-35C.

Cette déclaration fait suite à un appel entre Austin et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dimanche. Elle intervient dans le contexte de la montée en puissance de l’Iran promettant des représailles contre Israël après le Meurtre de l’ancien chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh à Téhéran le 31 juillet.

L’Iran, qui soutient le Hamas, accuse Israël d’avoir perpétré l’assassinat. Israël n’a pas fait de commentaire à ce sujet.

Téhéran n’a pas encore répondu militairement à cet acte, laissant ses adversaires et l’ensemble de la région en haleine.

L’administration Biden est sous le feu des critiques pour son soutien à Israël. Certains estiment que les États-Unis devraient utiliser leur influence pour faire respecter un cessez-le-feu et cesser de fournir des armes à l’État juif. Biden lui-même a qualifié l’offensive israélienne d’« excessive » et a déclaré à plusieurs reprises que « trop » de civils avaient été tués.

Plus de 100 000 électeurs Par exemple, lors des primaires démocrates du Michigan en février, les électeurs ont voté sans engagement, envoyant ainsi le message que cette question restera déterminante pour le soutien des électeurs aux démocrates lors de l’élection présidentielle de novembre.

Dans le même temps, de nombreux électeurs démocrates soutiennent fortement Israël, ce qui place la candidate démocrate Kamala Harris dans une position difficile.

La tension monte après l’assassinat du chef du Hamas

Une guerre totale entre Israël et l’Iran – et les mandataires de l’Iran, comme le groupe militant libanais Hezbollah – serait dévastatrice pour toutes les parties impliquées. Les dirigeants de chaque pays sont constamment soumis à des pressions pour réagir militairement.

Du tac au tac Echanges de tirs de missiles entre l’Iran et Israël en avril impliqué des attaques qui étaient essentiellement mesurées et télégraphiées pour éviter des dégâts ou des pertes importantes. Téhéran n’a jusqu’à présent manifesté que peu d’intérêt à entrer en guerre avec Israël, mais certains analystes préviennent que les représailles à venir pourraient être plus sévères.

Les tensions entre Israël et l’Iran se sont intensifiées depuis l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, qui a fait quelque 1 200 morts et 253 prises en otage, dont 116 ont depuis été libérés.

La réponse militaire d’Israël à l’attaque a fait plus de 39 000 morts dans la bande de Gaza, selon les autorités sanitaires locales. La moitié des bâtiments de l’enclave sous blocus ont été détruits. détruit, selon l’ONU

La mort de Haniyeh, qui dirigeait les négociations de cessez-le-feu pour le Hamas, a également soulevé des questions sur l’avenir d’une solution diplomatique au conflit entre le groupe militant palestinien et Israël. Le Hamas a choisi Yahya Sinwar comme nouveau chef politique du groupe. Sinwar, qui entretient également des liens étroits avec l’Iran, est considéré comme beaucoup plus extrême que son prédécesseur et moins disposé à faire des compromis sur un accord de cessez-le-feu.

À suivre