L’Ontario nous tire de l’alcool de LCBO en représailles contre les tarifs de Trump

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L’Ontario a franchi la mesure dramatique de tirer plus de 3 600 produits d’alcool produits par les États-Unis de son catalogue de contrôle des alcools de l’Ontario (LCBO).

Le premier ministre Doug Ford décrit cela comme le «premier cycle de représailles» de la province contre le dernier radeau de tarifs de Donald Trump ciblant les marchandises canadiennes.

En tant que grossiste exclusif de la province, la décision du LCBO réduit effectivement l’offre de marques américaines clés non seulement aux consommateurs de l’Ontario, mais aussi aux bars, restaurants et détaillants qui dépendent du stock LCBO. Le site Web de l’agence a été temporairement décalé pour supprimer les listes américaines, bien que les clients puissent toujours acheter l’inventaire existant en magasin pour le moment.

Cette décision a un poids important: l’Ontario est l’un des plus grands acheteurs du monde de Alcool américainvendant près de 570 millions de livres sterling (CA 965 millions de dollars) de vin, de bière, de cidre et de spiritueux américains chaque année. Ford a indiqué que ces produits resteront hors des étagères et dans les entrepôts de LCBO jusqu’à ce que la Maison Blanche inverse sa position.

Les voix de l’industrie dans la province semblent largement favorables. L’Ontario Restaurant Hotel and Motel Association exhorte les habitants à adopter des alternatives locales en solidarité. Pendant ce temps, la Ontario Craft Brewers Association soutient l’interdiction, faisant valoir que les tarifs américains sur l’acier et l’aluminium augmentent les coûts pour les brasseurs locaux, compromettant leur compétitivité.

Cependant, des groupes industriels tels que les restaurants Canada craignent que l’escalade de la guerre commerciale ne nuise aux entreprises hôtelières déjà aux prises avec la dotation et les pressions sur les coûts. Beaucoup ont appelé le gouvernement à réduire les taxes et les tarifs pour protéger les emplois et aider à maintenir les prix à la consommation abordables.

Le stand de l’Ontario n’est pas isolé: plusieurs autres provinces, dont la Colombie-Britannique et le Québec, ont emboîté le pas avec leurs propres mesures contre les importations de boissons fabriquées aux États-Unis. Tandis que l’administration Trump insiste son Des tarifs sont nécessaires Pour obtenir de meilleures transactions commerciales, les critiques soulignent que les deux parties risquent une douleur économique si les tensions continuent de monter.


Jamie Young

Jamie Young

Jamie est journaliste principal chez Business Matters, apportant plus d’une décennie d’expérience dans les rapports commerciaux des PME britanniques. Jamie est titulaire d’un diplôme en administration des affaires et participe régulièrement aux conférences et ateliers de l’industrie. Lorsqu’il ne fait pas rapport sur les derniers développements commerciaux, Jamie est passionné par le mentorat de journalistes et d’entrepreneurs émergents pour inspirer la prochaine génération de chefs d’entreprise.


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