M. Fils-Aimé, la Constitution interdit tout référendum ex nihilo, occupez-vous des points de péage érigés par les terroristes

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minutes de retdaction

Alix Didier Fils-Aimé et le mirage du référendum

À intervalles réguliers, certains acteurs politiques ressurgissent avec des propositions spectaculaires qui masquent mal leur vacuité stratégique. C’est le cas d’Alix Didier Fils-Aimé, Premier ministre de facto, qui revient sur le devant de la scène en évoquant l’éventualité d’un référendum constitutionnel dans les mois à venir La fée de chiot dans.. Ce discours, relayé par fragments dans l’espace public, se heurte pourtant à deux obstacles majeurs : l’irréalisme juridique et l’opportunisme politique.

Fils-Aimé semble feindre d’ignorer que la Constitution de 1987 – bien qu’usée – ne permet pas, en l’état, d’organiser un référendum ex nihilo, encore moins sous l’égide d’un pouvoir sans légitimité démocratique et orrompu, selon la lameur publique. L’histoire récente du pays démontre d’ailleurs à quel point toute tentative unilatérale de révision constitutionnelle conduit à davantage de tensions qu’à une légitimité retrouvée. En reprenant la rhétorique du changement par référendum, Fils-Aimé donne surtout l’impression de vouloir occuper le temps, ou de chercher à distraire l’opinion publique d’enjeux plus pressants.

Pendant ce temps, des réalités bien plus concrètes – comme l’apparition de postes de péage sous contrôle de groupes armés terroristes – passent au second plan. Il serait plus pertinent de s’interroger sur ces dérives qui affectent directement la souveraineté de l’État, plutôt que d’agiter le spectre d’un référendum improbable.

Le pays n’a pas besoin de déclarations creuses ni de manœuvres dilatoires. Il a besoin de vérité, de responsabilité et de cohérence. Et de silence, parfois, de la part de ceux qui n’ont plus rien à proposer ou rien à dire.

À suivre