Un peu de conscience
La vie nous enseigne bien des choses. Le vivre-ensemble est, en vérité, une nécessité. Par les temps qui courent, l’humanité a plus que jamais besoin d’exercer l’empathie, la compassion et la générosité. Il est évident qu’aucun succès durable ne se construit sans l’appui des autres. Pour atteindre les sommets, il faut, sincèrement, un solide bouquet de bon sens. Napoléon Bonaparte ne disait-il pas : « Le bon sens fait l’homme ; l’absence du bon sens fait le fou » ?
En effet, arrivé à un certain âge, chacun devrait comprendre que la vie est faite d’imprévus. Aux heures de tempête, nous souhaitons naturellement être soutenus, pris en charge par autrui. Il est donc salutaire de rappeler la loi universelle de la semence : tôt ou tard, chacun récoltera ce qu’il a semé.
Chers amis de tous horizons, la maturité nous apprend qu’il faut faire preuve de sagesse émotionnelle, car l’existence humaine est à la fois fragile et complexe. De ce fait, notre parcours doit être balisé par la prudence. Le mieux serait d’apprendre à observer attentivement pour mieux analyser les mécanismes de ce monde.
Nul ne peut prédire avec certitude la forme que prendra son lendemain. C’est pourquoi il importe de cultiver les vertus qui favorisent la paix dans nos relations. Efforçons-nous de laisser une empreinte bienveillante là où le destin nous mène.
La maîtrise de soi est une exigence incontournable. Susceptibilité, égoïsme, indiscrétion : autant d’attitudes toxiques qu’il convient d’écarter. La construction d’une personnalité forte, équilibrée et résiliente est nécessaire pour prévenir les malentendus et les conflits inutiles.
Ce modeste texte touche à sa fin. À présent, nous vous invitons à faire un pas de plus vers la conscience. Car, ne l’oublions pas, la conscience est une flamme fragile, toujours menacée de vaciller.
Bonne lecture, et bon courage à chacun !
Me Guirlaine DELORME