A l’éditeur : Je ne détestais pas Ronald Reagan en tant que gouverneur de Californie ou président. Mais je pense qu’il a causé des dommages durables à notre pays en soutenant et en promouvant un sentiment antigouvernemental extrême. («De nombreux démocrates californiens détestaient le gouverneur Ronald Reagan. Voici pourquoi ils se sont trompés“, Avis, 27 septembre)
Il a déclaré : « Le gouvernement n’est pas la solution à notre problème ; le gouvernement est le problème » et « J’ai toujours pensé que les neuf mots les plus terrifiants de la langue anglaise sont : je viens du gouvernement et je suis là pour aider. »
Une saine méfiance et un scepticisme à l’égard de toute entité puissante sont une bonne chose, mais la rhétorique de Reagan a alimenté les croyances sous-jacentes qui ont toujours été présentes dans la psyché américaine.
Poussés à l’extrême, ils deviennent une paranoïa fantaisiste qui se traduit, par exemple, par la croyance que toute loi ou réglementation limitant la possession de fusils d’assaut se traduit par « le gouvernement veut prendre mes armes », ou par le fait que les travailleurs électoraux reçoivent des menaces simplement parce qu’ils le font. leurs emplois.
Il existe des pays dans le monde où le gouvernement fonctionne réellement, en grande partie parce que les personnes qui accomplissent son travail ne sont pas méprisées.
Bob Fey, Orange
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A l’éditeur : Je n’ai jamais été fan de Reagan. Très souvent, j’étais en désaccord avec ses actions et le raisonnement qui les sous-tendait.
Cependant, je ne doute pas qu’il ait sincèrement eu à cœur les meilleurs intérêts de notre pays lorsqu’il a mis en œuvre ses décisions. Il est triste de penser que nous ne pouvons pas actuellement présumer que cela est vrai pour bon nombre de nos dirigeants et candidats actuels.
Chris Blankenhorn, Valence
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A l’éditeur : Je suis surpris que Max Boot n’ait pas réussi à inclure une raison importante pour laquelle Reagan n’est pas tenu en grande estime par beaucoup en Californie et ailleurs.
Peu de temps après son investiture en 1981, il a démantelé la loi sur les systèmes de santé mentale qui avait été promulguée par le président Jimmy Carter. Cette décision à courte vue a mis fin aux programmes locaux de traitement de la santé mentale dans tout le pays et a un lien direct avec la crise actuelle de la santé mentale et le sans-abrisme dans nos grandes villes.
Malheureusement, les prisons qui ne sont pas équipées pour traiter ces problèmes sont les hôpitaux psychiatriques d’aujourd’hui.
Aviva Monosson, Los Angeles
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A l’éditeur : N’oublions pas qu’en tant que gouverneur, Reagan a forcé le système de l’Université de Californie à commencer à facturer les frais de scolarité. Il l’a fait après de grandes manifestations à l’Université de Berkeley, lorsque cette école et d’autres campus de l’Université de Californie étaient exemptés de frais de scolarité.
Il a également supervisé la fermeture de nombreux établissements psychiatriques publics. Reagan n’était pas si génial à mon avis.
Nina Trotta-Sutton, Simi Valley
