Au moins 12 personnes sont désormais décédées après un glissement de terrain dans une immense décharge de la capitale ougandaise, Kampala.
Les sauveteurs continuent de fouiller les déchets dans l’espoir de trouver davantage de survivants après le glissement de terrain, qui a fait suite à des semaines de pluies torrentielles.
La décharge de Kiteezi, d’une superficie de 14 hectares, est la seule à desservir l’ensemble de Kampala, une ville qui abrite environ quatre millions de personnes.
Le maire de Kampala, Erias Lukwago, a déclaré qu’il s’agissait d’un « désastre qui était inévitable ».
Selon certaines informations, les autorités de la ville tentent depuis de nombreuses années de trouver un nouveau site.
Une immense colline formée par l’accumulation de détritus s’est effondrée vendredi soir, ensevelissant les maisons situées en bordure du site pendant que les habitants dormaient, rapporte l’agence de presse Reuters.
Samedi, le bilan était de huit morts, dont deux enfants.
Le porte-parole de la police de Kampala, Patrick Onyango, a déclaré dimanche à l’AFP que quatre autres corps avaient été récupérés, tandis que 14 personnes avaient été secourues.
« L’opération de sauvetage se poursuit jusqu’à ce que nous soyons sûrs que personne n’est coincé », a-t-il déclaré.
M. Onyango a indiqué qu’environ 1 000 personnes avaient été contraintes de quitter leur domicile à cause du glissement de terrain. Il n’a pas précisé combien d’entre elles vivaient sur le site, ni si elles vivaient à proximité.
De nombreuses personnes gagnent leur vie en fouillant dans les tas d’ordures à la recherche de tout ce qui peut être revendu.
La Croix-Rouge ougandaise fournit des tentes à ceux qui ont besoin d’un abri temporaire.