Envoyer un million de personnes sur Mars pourrait détruire la Terre

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A l’éditeur : Le chroniqueur Michael Hiltzik démantèle à juste titre la fixation d’Elon Musk sur l’envoi d’humains sur Marsmais il aurait pu être plus minutieux.

Musk prétend vouloir sauver l’humanité de l’extinction en créant une colonie d’un million de terriens sur la planète rouge. Son plan accélère la destruction d’une Terre vivable en raison d’un réchauffement climatique accéléré, une des menaces pour laquelle, estime Musk, nous avons besoin d’une trappe de secours martienne.

Selon Space.com, chaque lancement de la fusée Starship de sa société SpaceX brûle du méthane surfondu, générant l’équivalent de plus de 76 000 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone. C’est comme conduire plus de 15 000 berlines à essence sur 12 000 miles – le type même de voiture que Tesla est censée essayer de sortir de nos routes et de notre environnement.

Tout en saluant les fusées SpaceX réutilisables et économiques, les progrès dans la conception des moteurs et la capsule Dragon, nous devons reconnaître les coûts d’atténuation coûteux mais moins visibles liés aux lancements fréquents des fusées Starship, Falcon 9 et Falcon Heavy.

Carl Selkin, Pasadena

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A l’éditeur : Hiltzik écrit que le désir de Musk de coloniser Mars est un « caprice » parce que Musk n’a pas « réfléchi sobrement aux obstacles ». En fait, Musk a passé les 20 dernières années à réfléchir à ces obstacles et à les surmonter, faisant de lui la personne la plus riche du monde.

La NASA a été pionnière dans le domaine des vols spatiaux, mais elle n’a jamais pensé à les rendre rentables. À mesure que les missions devenaient plus coûteuses et plus complexes, le soutien du public aux programmes Apollo et de la navette spatiale diminuait.

Dès la création de SpaceX, Musk a compris qu’il devait faire fonctionner l’économie ainsi que l’ingénierie. Sa détermination à recycler les boosters a considérablement réduit les coûts de charge utile et amélioré l’empreinte carbone de ses fusées.

Ses succès techniques et financiers n’ont jamais fait perdre à Musk de vue son rêve sur Mars. Dès la création de SpaceX, Musk a insisté sur le méthane plutôt que sur le kérosène, la norme industrielle, car le méthane pourrait être fabriqué à partir de l’hydrogène sur Mars et ainsi exploité pour alimenter les voyages aller-retour.

Robert Helbing, Monrovia

À suivre