Justice | Scandale : trois ordonnances de libération influencées par le ministre Hercule, dénonce le RNDDH

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Le traitement expéditif des dossiers de justice liant l’ancien secrétaire du Conseil de l’ordre des avocats du Barreau de Port-au-Prince, Robinson Pierre-Louis, l’ancienne directrice de la Caisse d’assistance sociale (CAS), Edwine Tonton et l’ancien comptable Pierre-Richard Valès, préoccupe au plus haut point le directeur exécutif du RNDDH. Pierre Espérance dénonce une justice mise en coupe réglée avec les ordonnances de libération émises par la Cour d’appel sur ces affaires, influencées par le ministre Me Carlos Hercule.

Les ordonnances de libération émises par la Cour d’appel en faveur de Robinson Pierre-Louis, Edwine Tonton et Pierre-Richard Valès sont approuvées hors des procédures régulières, de l’avis du directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH). Elles ont été influencées par le ministre Hercule Pierre, soutient le défenseur des droits humains qui y voit un scandale.

Avant de prendre les rênes du MJSP, Me Carlos Hercule assurait la défense de l’ancienne directrice de la CAS, Edwine Tonton, citée dans l’ordonnance du juge instructeur Jean Wilner Morin dans des actes de corruption, de malversation à la tête de la CAS. À peine investi, Me Carlos Hercule a influencé le pouvoir des juges de la Cour d’appel pour faciliter la libération de son client, dénonce Pierre Espérance.

Dénouement similaire en faveur de l’ancien secrétaire du Barreau de Port-au-Prince, libéré dans des conditions douteuses. Me Robinson Pierre-Louis cité dans le scandale de libération des coupables de l’affaire d’armes et de munitions saisies dans le bateau Miss Lily à Port-de-Paix, a été remis en liberté par la Cour d’appel après intervention du ministre Hercule, insiste Espérance.

S’agissant de l’assassinat aux Cayes de Josème Joseph, proche de l’ancien commissaire du gouvernement, Me Ronald Richemond par le commissaire James Jean-Louis, le directeur exécutif du RNDDH désapprouve la réaction du MJSAC. Le remplacement de Me James Jean-Louis au Parquet des Cayes sans la mise en mouvement de l’action publique pour rétablir les faits dans l’assassinat de Josème Joseph est vu comme une banalisation de la vie, soutient Pierre Espérance.

Hervé Noël

vevenoel@gmail.com

À suivre