Le pétrole brut américain était sur le point de connaître vendredi sa première perte hebdomadaire en trois semaines, alors que la perspective d’une augmentation des approvisionnements en pétrole de l’Arabie Saoudite a éclipsé les efforts de la Chine pour stimuler son économie.
L’indice de référence américain West Texas Intermediate est en baisse de près de 6 % cette semaine, tandis que l’indice de référence mondial Brent a reculé de près de 4 %. Les prix ont chuté alors même que le conflit au Moyen-Orient s’intensifie, Israël et le Hezbollah échangeant des coups au Liban.
“C’est incroyable de voir que… la guerre n’affecte pas le prix, et c’est parce qu’il n’y a pas eu de perturbation”, a déclaré Dan Yergin, vice-président de S&P Global, à CNBC.Boîte à cris” vendredi.
“Il y a encore plus de cinq millions de barils par jour de capacité fermée au Moyen-Orient”, a déclaré Yergin.
Voici les prix de l’énergie de vendredi :
- Intermédiaire de l’ouest du Texas Contrat de novembre : 67,51 $ le baril, en baisse de 16 cents, ou 0,24 %. Depuis le début de l’année, le pétrole brut américain est en baisse de plus de 5 %.
- Brent Contrat de novembre : 71,37 $ le baril, en baisse de 23 cents, ou 0,32 %. Depuis le début de l’année, l’indice de référence mondial est en baisse d’environ 7 %.
- Essence RBOB Contrat d’octobre : 1,9596 $ le gallon, peu de changement. Depuis le début de l’année, l’essence a baissé d’environ 7 %.
- Gaz naturel Contrat de novembre : 2,774 $ par millier de pieds cubes, en hausse de 0,76 %. Depuis le début de l’année, le gaz a augmenté d’environ 10 %.
Le pétrole s’est vendu jeudi suite à un rapport selon lequel L’Arabie Saoudite s’engage à augmenter sa production plus tard cette année, même si cela se traduit par une baisse des prix pendant une période prolongée.
L’OPEP+ a récemment reporté d’octobre à décembre les hausses de production prévues, mais les analystes ont émis l’hypothèse que le groupe pourrait encore retarder ces hausses en raison de la faiblesse des prix du pétrole.
La vente massive de pétrole a effacé les gains du début de la semaine après que la Chine a dévoilé une nouvelle série de mesures de relance économique. La faiblesse de la demande en Chine pèse depuis des mois sur le marché pétrolier.
“Ce qui a dominé le marché, c’est la faiblesse de la Chine. La moitié de la croissance de la demande mondiale de pétrole au cours de plusieurs années s’est produite simplement en Chine, et cela ne s’est pas produit”, a déclaré Yergin.
“La grande question est de savoir si, en matière de relance, vous constaterez une reprise en Chine”, a-t-il déclaré. “C’est à cela que le marché est confronté.”
