Les îles Canaries en colère après que la « meilleure » plage de Lanzarote a été infestée d’eaux usées | Monde | Actualités

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La pollution des eaux usées sur l’une des plages les plus pittoresques de Lanzarote a valu à ce lieu touristique, populaire auprès des Britanniques, un drapeau noir de la part des écologistes.

Selon le rapport annuel d’Ecologistas en Acción, qui met en évidence la mauvaise gestion environnementale en Espagne depuis 2005, Playa Blanca est l’une des 48 plages du pays qui souffrent de niveaux élevés de pollution.

Le rapport cite les « rejets d’eaux usées » comme la principale raison de cette catégorisation.

Malgré la réputation de la plage comme un lieu de beauté naturelle et serein, des eaux usées brutes auraient atteint la mer en raison de tentatives infructueuses de blocage du débit avec des sacs de sable.

La liste des drapeaux noirs de cette année a été attribuée pour une multitude de raisons.

Sur les 48, 15 ont été attribués pour urbanisation côtière affectant le domaine public maritime-terrestre, 16 pour rejet d’eaux usées et assainissement inadéquat, six pour pollution chimique, lumineuse et sonore, un pour atteinte au patrimoine historique et culturel, trois pour accumulation de débris marins, trois pour expansions portuaires injustifiées et quatre pour impacts sur la biodiversité.

Le tourisme et l’urbanisation côtière sont les principaux sujets de préoccupation des auteurs du rapport aux Canaries. Le 4 mai dernier, Playa Blanca a été fermée pour travaux de rénovation à la suite d’un problème d’égouts.

Un drapeau rouge a été déployé et l’accès à la plage a été restreint pendant le nettoyage, qui est entouré d’hôtels, de restaurants et de boîtes de nuit.

Les auteurs ont souligné la nécessité de s’attaquer à des problèmes tels que l’élimination inappropriée des lingettes humides et des couches pour bébés, le mauvais traitement des eaux usées et la surveillance inadéquate des systèmes de traitement des eaux usées, qui détruisent les zones côtières de la région.

Les inquiétudes liées au tourisme sont d’autant plus importantes que les manifestations ont secoué les Canaries et les Baléares ces derniers mois.

Les habitants sont descendus dans les rues des lieux de vacances populaires pour se plaindre de divers problèmes, principalement économiques et sociaux, mais aussi environnementaux.

À suivre