Une carte récemment publiée présentant l’étendue de l’Europe réseau de trains de nuit a suscité l’enthousiasme des voyageurs.
La carte, créée par Back-on-Track.eumontre le réseau croissant de trains-couchettes reliant les grandes villes du continent, offrant une alternative durable au transport aérien.
Cependant, cela révèle également à quel point certains Pays européens n’en ont pas encore profité.
La carte met en évidence les itinéraires qui fonctionnent entre 6 et 7 jours par semaine, les lignes saisonnières et celles qui devraient démarrer cette année.
Il montre l’engagement de l’Europe à proposer des options de voyage respectueuses de l’environnement, avec des nuits les trains permettant aux passagers de se réveiller dans une nouvelle ville tout en évitant les tracas des transferts aéroportuaires et en réduisant les émissions.
Des itinéraires comme Paris à Vienne, Stockholm à Hambourg et Milan à Palerme montrent l’étendue de ces connexions, traversant des paysages pittoresques et reliant des pôles culturels.
Les services de train de nuit, notamment l’ÖBB Nightjet en Autriche, le Snälltåget en Suède et d’autres opérateurs, sont devenus un choix populaire pour les voyageurs soucieux de l’environnement.
Avec des services de couchettes offrant intimité, confort et commodité, ils sont considérés comme une manière à la fois nostalgique et moderne d’explorer l’Europe.
Malgré cette résurgence, la carte souligne que certains pays restent sous-représentés ou totalement exclus du boom des trains de nuit.
L’Irlande, par exemple, ne dispose pas de liaisons ferroviaires de nuit directes, tandis que certaines parties des Balkans et des pays baltes ont un service limité, voire inexistant.
Les voyageurs en provenance de pays comme le Portugal et une grande partie de l’Europe du Sud-Est sont confrontés à des difficultés pour accéder aux routes transfrontalières, ce qui limite leur participation à cette tendance du voyage durable.
Parmi les autres pays qui ne disposent pas d’un vaste réseau de trains de nuit figurent l’Islande, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Malte et Chypre.
Les trains de nuit ne sont pas seulement un retour en arrière romantique, ils font partie d’une stratégie plus large de l’Europe visant à réduire les émissions de carbone dans le secteur des transports.
Le transport ferroviaire a un impact climatique jusqu’à 28 fois moindre que le transport aérien, ce qui en fait une solution idéale pour les voyages longue distance.