À l’éditeur: Le gouverneur Gavin Newsom agit comme un extorsionniste (“Newsom reproche à l’USC de ‘faire ce qu’il faut’ pour la liberté académique et de résister au pacte de Trump”, 3 octobre). Sa menace de suspendre le financement des universités à moins que les écoles refusent de signer le pacte du président Trump relève de la coercition politique. Les universités publiques ne devraient pas être forcées d’adopter les positions privilégiées par le gouverneur. Leur mission est l’éducation et l’enquête ouverte, et ne servent pas d’instruments de pression partisane.
Ce qui rend cette situation particulièrement troublante, c’est l’hypocrisie. Newsom a construit sa marque politique actuelle en critiquant Trump pour avoir utilisé les fonds fédéraux comme arme politique. Pourtant, il emploie désormais la même tactique, sapant la cohérence et la crédibilité qu’il prétendait autrefois défendre.
L’avenir de l’État dépend des universités qui favorisent le débat, la découverte et la diversité de pensée, et non de dirigeants qui utilisent l’effet de levier financier pour exiger la conformité.
J’enseigne le leadership d’entreprise et je sais que la crédibilité et la cohérence sont les pierres angulaires d’une gouvernance efficace. L’approche à deux visages de Newsom érode la confiance dans son jugement et sa capacité à diriger.
Curtis Panasuk, Los Angeles



