A l’éditeur : Il ne s’agit pas d’un « accord » entre Israël et le Hamas. C’est de l’extorsion. («Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas commence par la remise des otages», 19 janvier)
Échanger Kfir Bibas, 2 ans, et des jeunes kidnappés criminellement dans une salle de concert contre des terroristes reconnus coupables et condamnés n’est pas un accord. Cela montre que l’extorsion paie, comme l’échange d’un journaliste et d’un joueur de basket-ball kidnappés contre des espions qui ont été jugés et condamnés par un tribunal (ce que la Russie a fait), ou l’enlèvement de touristes ou de personnes rendant visite à des parents en Iran et les échangeant contre des espions condamnés.
Au moins, n’appelez pas ces transactions des « deals ».
Jesa Kreiner, Los Angeles
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A l’éditeur : Donald Trump démarre sa présidence en trombe.
Le cessez-le-feu négocié par l’ancien président Biden n’aurait peut-être jamais été atteint sans la main de Trump sur la balance. La guerre en Ukraine prendra probablement bientôt fin en raison de son influence auprès des deux camps. La frontière sud sera enfin sécurisée et les mauvaises relations avec la Chine (que Trump a exacerbées lors de son premier mandat) pourraient même s’améliorer.
Toutes ces choses sont bonnes et n’ont été réalisées que grâce à l’imprévisibilité du président. Personne ne veut piquer cet ours. C’est comme lancer une grenade réelle sur le pont d’un navire en tangage. Personne ne veut l’attraper pour le jeter par-dessus bord.
Le problème est qu’avec le temps, cela finira par se produire et la prévisibilité reviendra, même imprévisible. À long terme, l’intimidation et les tactiques alarmistes ne remplaceront pas les avantages de la planification, de la diplomatie et de la coopération.
Quant à moi, je ne veux pas vivre dans un monde plein de dangers imprévisibles, de méchancetés institutionnalisées et de méfiance à l’égard des institutions, quelles qu’en soient les récompenses.
Michael Telerant, Los Angeles