Le “ programme d’abondance ” pourrait ne pas être la réponse aux malheurs économiques américains

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À l’éditeur: Les contributeurs invités Véronique de Rugy et Adam Michel soutiennent que la réduction des taux d’imposition sur les gains en capital, les dividendes, les intérêts et les revenus des entreprises récompenseraient les investissements et augmenterait l’économie («Le« programme d’abondance »échouera sans réforme fiscale», “ 30 avril). Ils disent que nous devrions viser «plus neutre et plus basé sur la consommation». Cela pourrait ressembler à des taxes de vente croissantes – qui représentent un pourcentage plus élevé du budget moyen des ménages que sur le budget des ménages riches – et une diminution des taxes sur les investissements, qui sont importantes pour les riches mais qui ont peu de place dans les finances de la famille moyenne.

Cette hiérarchisation du capital sur le travail est la politique préférée de ceux qui ont de l’argent à investir, mais la prétention qu’elle «ruissellera» tout au long de l’économie s’est avérée à maintes reprises. En 2024les 50% des ménages américains détenaient 2,4% de la richesse totale des ménages, tandis que les 10% les plus élevés des ménages détenaient 67,3%, selon la Réserve fédérale. Lequel de ces groupes a besoin d’une réduction d’impôt? Lequel bénéficierait de plus de dépenses publiques pour le logement, l’éducation et les soins de santé?

Grace Bertalot, Anaheim

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À l’éditeur: Cet éditorial semble encourageant en suggérant le cadre politique du «programme d’abondance» comme quelque chose que la gauche et la droite peuvent adopter. Leur argument est que si les affaires sont libérées des taxes lourdes, l’abondance rebondirait. Je crois que l’énigme économique sous-jacente du pays est une inégalité économique, pas un manque d’abondance. L’article affirme, sans preuve, que «une économie abondante fera plus pour les Américains à faible revenu que la redistribution ne le pourrait jamais». » Cela ressemble à une économie à nouveau à nouveau.

Collier Todd, Ventura

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À l’éditeur: De Rugy et Michel auraient pu noter que la dette nationale américaine est actuellement 36 billions de dollars et a augmenté à un rythme de 1 $ billion à 3 billions de dollars par an. Pendant des décennies, le leadership du GOP a soutenu que les baisses d’impôts au sommet stimuleront la croissance et augmenteront les revenus. Nous savons maintenant que c’est un fantasme. Les auteurs auraient pu fournir un service public en énumérant des mesures spécifiques pour compenser les revenus perdus par leurs propositions. Proposer simplement de nouvelles réductions de revenus, compte tenu de notre statut fiscal désastreux, perpétue simplement la folie et les dommages causés par l’économie de l’offre.

Eric Carey, Arlington, VA.

À suivre